Après quelques difficultés à trouver une date, nous nous retrouvons chez Greg pour une soirée à quatre cette semaine. L'occasion de revenir sur Rise of Empires, découvert samedi dernier, afin d'y jouer avec les bonnes règles cette fois.
Johann ne nous rejoignant que plus tard dans la soirée, c'est La Gloire de Rome qui fera office de mise en bouche.
Johann ne nous rejoignant que plus tard dans la soirée, c'est La Gloire de Rome qui fera office de mise en bouche.
Nous entamons donc la soirée avec la version française de Glory to Rome sortie recemment chez Filosofia. Étant le seul autour de la table a connaitre le jeu, une explication sera nécessaire. Quelques souvenirs d'Uchronia, testé l'an dernier au salon d'Essen, remontent à la surface. Les deux jeux, outre leur parenté commune, présentent de nombreuses similitudes.
Notre partie sera inhabituellement longue et poussive sur la fin. La faute à une découverte du jeu et un faible nombre de clients posés freinant les développements individuels. Sans parler du Colisée exagérément exploité par un joueur pour parachever le tout. Une première approche loin d'être convaincante, mais qui heureusement ne reflète pas le gameplay général du jeu.
C'est rassasiés et plein d’énergie après un diner à base de sucres lents que nous attaquons la pièce principale, Rise of Empires, maladroitement traduit en français par Naissance et Apogée des Empires. Notre précédente partie se révéla biaisée à cause d'une règle mal appliquée (le coup d'entretien de tuiles) non pas que cela remette totalement en question la dynamique du jeu, mais qui aura eu pour effet d'accentuer les écarts au score. cette partie nous aura permis d’apprécier pleinement le jeu, ses qualités mais aussi ses défauts.
Le vieux monde se trouve vite partagé, et l'espace venant à manquer il n'aura pas fallu attendre la moitié de la première ère pour voir les premiers accrochages. En dépit de recours plus ou moins réussis au bluff, à l'intimidation et nombreux effets théâtraux, les joueurs se verront taillés en pièces à tour de rôle chaque fois qu'il présenteront une avance jugée trop dangereuse. Johann réussira à s'implanter tôt très largement autour du bassin méditerranéen ce qui lui donnera les ressources suffisantes pour lancer son jeu. Les autres joueurs échouant a présenter un front uni face à lui, il pourra profiter de sa position quelques tours. A noter la combo gagnante de Teuf qui misera une partie de son développement sur les tuiles îles...qui ne sortiront pas avant la 3eme ère du jeu. Je réussirais même pour ma part à me faire sortir totalement du vieux continent. Greg quand à lui misera sur une collection de tuiles territoires et un grand nombre de disques ressources qu'il transformera en fin de partie en précieux points de victoire.
Après pas loin de 5 (!) heures de jeu c'est Johann qui emportera la partie, prouvant ainsi qu'on peut très bien commencer dernier et s'en sortir.
C'est rassasiés et plein d’énergie après un diner à base de sucres lents que nous attaquons la pièce principale, Rise of Empires, maladroitement traduit en français par Naissance et Apogée des Empires. Notre précédente partie se révéla biaisée à cause d'une règle mal appliquée (le coup d'entretien de tuiles) non pas que cela remette totalement en question la dynamique du jeu, mais qui aura eu pour effet d'accentuer les écarts au score. cette partie nous aura permis d’apprécier pleinement le jeu, ses qualités mais aussi ses défauts.
Le vieux monde se trouve vite partagé, et l'espace venant à manquer il n'aura pas fallu attendre la moitié de la première ère pour voir les premiers accrochages. En dépit de recours plus ou moins réussis au bluff, à l'intimidation et nombreux effets théâtraux, les joueurs se verront taillés en pièces à tour de rôle chaque fois qu'il présenteront une avance jugée trop dangereuse. Johann réussira à s'implanter tôt très largement autour du bassin méditerranéen ce qui lui donnera les ressources suffisantes pour lancer son jeu. Les autres joueurs échouant a présenter un front uni face à lui, il pourra profiter de sa position quelques tours. A noter la combo gagnante de Teuf qui misera une partie de son développement sur les tuiles îles...qui ne sortiront pas avant la 3eme ère du jeu. Je réussirais même pour ma part à me faire sortir totalement du vieux continent. Greg quand à lui misera sur une collection de tuiles territoires et un grand nombre de disques ressources qu'il transformera en fin de partie en précieux points de victoire.
Après pas loin de 5 (!) heures de jeu c'est Johann qui emportera la partie, prouvant ainsi qu'on peut très bien commencer dernier et s'en sortir.
La Gloire de Rome |
Rise of Empires |
Les scores:
La Gloire de Rome | Score | Rise of Empires | score | |
---|---|---|---|---|
Cariboo | 23 | Abitbol | 133 | |
Valé | 22 | Cariboo | 112 | |
Teuf | 20 | Sleip | 109 | |
Sleip | 17 | Teuf | 102 | |
Si on voulait résumer notre partie:
Pour ma part, je reste peu sceptique sur le jeu. Beaucoup de bonnes idées, mais l'ensemble manque tout de même de lisibilité surtout sur la fin du jeu. Pris indépendamment les deux aspects, gestion et conquête sont bien pensés mais une fois superposés la sauce ne prend pas toujours.
Reste que nous avons tous passé un bon moment, le jeu a généré beaucoup d'échanges, on aura vu de nombreux revirements de situation, des plans contrariés etc...
Mais la balance intérêt ludique / investissement nécessaire reste quelque peu défavorable.
Et pour accompagner les jeux:
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